Certaines des plus grandes entreprises technologiques du monde sont confrontées à une nouvelle ère de réglementation en Europe après que l’UE a adopté deux grands textes législatifs.

La loi sur les marchés numériques (DMA) et la loi sur les services numériques (DSA) ont été caoutchouc estampé par le Parlement européen mardi, qui visent à lutter contre la domination des géants des médias sociaux ainsi qu’Amazon, Apple et Google.

La législation DMA, par exemple, appelle les « gardiens » des Big Tech à « garantir un environnement commercial plus équitable et davantage de services aux consommateurs ».

Les nouvelles lois feront pression sur les entreprises technologiques pour qu’elles permettent à des tiers d’interagir avec leurs propres services, selon l’UE. Cela pourrait affecter les applications de messagerie comme iMessage d’Apple par exemple, comme cela a déjà été proposé.

Cela «permettrait à des tiers d’interagir avec leurs propres services, ce qui signifie que les plates-formes plus petites pourront demander aux plates-formes de messagerie dominantes de permettre à leurs utilisateurs d’échanger des messages, d’envoyer des messages vocaux ou des fichiers via des applications de messagerie», indique un communiqué de presse.

Cela pourrait également obliger Apple et Google à autoriser les magasins tiers à s’installer sur leurs plates-formes – ce qui est entré en guerre avec Epic Games en 2020 – et à permettre aux utilisateurs de désinstaller toutes les applications préchargées qu’ils souhaitent.

La loi sur les services numériques est conçue pour réglementer les géants des médias sociaux, y compris des règles pour lutter rapidement contre les contenus illégaux, des contrôles plus stricts sur les commerçants utilisant les services, une transparence accrue en ce qui concerne les algorithmes de recommandation et une interdiction totale de certains types de publicité ciblée. Ce que l’UE entend par là, c’est l’interdiction des « modèles sombres et des pratiques trompeuses visant à manipuler les choix des utilisateurs ».

Alors que la législation sera considérée comme une victoire pour les législateurs de l’UE, et peut-être pour les consommateurs, l’application des nouvelles lois sera difficile. L’UE cherchera à punir les récidivistes à hauteur de 20 % de leur chiffre d’affaires mondial. Bonne chance avec ça.