MISE À JOUR : Huawei a contacté Avis de confiance avec l’énoncé suivant :

« Le système de sécurité intégré d’AppGallery a rapidement identifié le risque potentiel au sein de ces applications. Nous travaillons désormais activement avec les développeurs concernés pour dépanner leurs applications. Une fois que nous pourrons confirmer que les applications sont toutes claires, elles seront ré-listées sur AppGallery afin que les consommateurs puissent à nouveau télécharger leurs applications préférées et continuer à en profiter. La protection de la sécurité du réseau et de la confidentialité des utilisateurs est la priorité de Huawei. Nous accueillons tous les contrôles et commentaires de tiers pour nous assurer que nous respectons cet engagement. Nous continuerons à collaborer étroitement avec nos partenaires et, en même temps, à utiliser les technologies les plus avancées et les plus innovantes pour protéger la vie privée de nos utilisateurs.

L’histoire originale continue ci-dessous...

La boutique d’applications sur mesure de Huawei, AppGallery, s’est avérée être remplie de jeux infectés par des logiciels malveillants.

Editeur de logiciels antivirus Dr Web a découvert l’existence d’un cheval de Troie qui existe dans environ 190 jeux Android proposés sur l’AppGallery.

Le cheval de Troie lui-même est une variante du malware Cynos et est connu sous le nom d’Android.Cynos.7.origin. Une fois qu’un utilisateur a autorisé l’application hôte à accéder à ses appels téléphoniques, le cheval de Troie se met au travail en transférant ses informations vers un serveur distant.

Ces informations incluent les numéros de téléphone mobile, l’emplacement de l’appareil, les informations sur le réseau, les spécifications de l’appareil, etc. Pour couronner le tout, les applications infectées sont ensuite remplies de publicités.

On prétend que ce logiciel malveillant voleur d’informations et crachant des publicités a été téléchargé au moins 9,3 millions de fois. Beaucoup de ces jeux sont destinés aux enfants, tandis que certains ont été ciblés sur les locuteurs chinois et russes, avec une localisation linguistique complète.

Dr Web aurait informé Huawei de ce problème de malware AppGallery, et le fabricant a supprimé les applications concernées de son magasin.

Huawei a eu d’énormes problèmes depuis que la précédente administration américaine a effectivement coupé son accès au Google Play Store. À sa place, la société a poussé sa vitrine AppGallery préexistante aux côtés d’un système Petal Search pour trouver des applications provenant d’autres sources.

Dans cette transition loin du grand public propulsé par Google, Huawei a fait un grand jeu de la sécurité de sa provision de magasin d’applications.

La nouvelle a récemment été annoncée que Huawei cherchait à concéder sous licence ses conceptions enviables de matériel de smartphone à des fabricants tiers. Cela serait considéré comme un autre moyen de contourner ces sanctions américaines, ainsi que d’atténuer l’énorme baisse des revenus et de la position sur le marché de la société.